L'idolâtrie, c'est le désastre, lié au péché, de prendre une bonne chose et d'en faire notre dieu. Les anglophones diraient: "Turning a good thing into a god thing."

 L’idolâtrie qui se débarrasse de la famille…?

La plus connue de ces idolâtries liées à la famille est celle qu’on cite le plus. Celle de ce parent qui a toujours mieux à faire à l’extérieur comme à l’intérieur de la maison que de s’occuper des enfants. Celle de ce mari qui est plus occupé à gérer ses relations externes que « d’avoir de la considération » pour son épouse…

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Idolâtrie et famille

L'idolâtrie, c'est le désastre, lié au péché, de prendre une bonne chose et d'en faire notre dieu. Les anglophones diraient: "Turning a good thing into a god thing."

 L’idolâtrie qui se débarrasse de la famille…?

La plus connue de ces idolâtries liées à la famille est celle qu’on cite le plus. Celle de ce parent qui a toujours mieux à faire à l’extérieur comme à l’intérieur de la maison que de s’occuper des enfants. Celle de ce mari qui est plus occupé à gérer ses relations externes que « d’avoir de la considération » pour son épouse. Celle de ce pasteur qui délaisse ses obligations familiales par « égard pour Dieu et son service ». Celle de cet enfant qui préfère ses projets à l’honneur qui est dû à ses parents. Nouvellement, celle de ces couples, soucieux de l’écologie, l’économie, ou de leur confort de vie qui renoncent aux enfants, etc.

 L’exemple

Nous observons l’exemple choisi par Jésus en Marc 7 pour en arriver à sa conclusion de l’incurabilité du cœur humain. Les pharisiens, préoccupés par leurs désirs personnels, par les apparences et le regard des autres pratiquaient une mauvaise tradition qui annulait la volonté de Dieu: honorer leurs parents. Jésus nous a mis en garde contre l’idolâtrie. Aucun service pour Dieu ni quoi que ce soit d’autre, aussi bon soit-il, ne devrait être un prétexte pour nous débarrasser de Dieu et de sa volonté concernant la famille.

 …ou l’idolâtrie qui embrasse la famille?

Mais une idolâtrie, c’est un train: elle peut en cacher une autre. Penser en ces termes uniquement, c’est oublier qu’une idole n’est pas nocive parce qu’elle remplace la famille, mais parce qu’elle remplace le seul vrai Dieu. Nous pourrions courir le risque de travailler moins, sortir moins, servir moins, etc. pour remplacer ces idoles par une autre : la famille elle-même!

 L’exemple

À nous de savoir si la lecture de Lc 14.25,26 est devenue embarrassante:

> De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit: «Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.

En appelant les foules qui faisaient route avec lui à le suivre réellement, Jésus donne la solution à l’idolâtrie: préférer le vrai Dieu.

 Adorons le vrai Dieu

La solution à l’idolâtrie qui détruit la famille, c’est l’adoration du vrai Dieu.

Nous avons été créés pour cela et nous ne sommes heureux et comblés que dans cette configuration. Ni la famille ni quoi que ce soit d’autre ne nous offrira la paix, le repos, le bonheur, la sécurité que nous recherchons et que Dieu nous procure. C’est parce que tout ce qui est bon est en Lui que nous prenons la famille pour ce qu’elle est: un cadeau de sa part qui n’est qu’un pâle reflet de sa personne. Lui, la famille parfaite, Père, Fils et Esprit. C’est paradoxalement en préférant Jésus et son appel à ma famille terrestre que je suis le plus en sécurité et le plus à même d’aimer et servir mon épouse et mes enfants. C’est Lui qui donne un sens et de la valeur à ma vie de famille. C’est sa volonté et ses désirs que je veux observer, pas celle de mes enfants. C’est son amour et sa considération dont je suis dépendant, pas de celle de ma femme. C’est sa puissance qui agit en moi pour le bien de ma famille.

 Un dézoomage complet sur la parentalité

Paul David Tripp raconte qu’après le franc succès du seul livre qu’il a écrit sur le sujet, il a en fait été déçu. En effet, il recevait beaucoup d’appels de parents qui tentaient d’observer des conseils et des exemples pratiques distillés au fil des pages, sans succès profond. Il en a rapidement tiré la conclusion: écrire des bouquins sur les méthodes d’éducation, ça ne sera jamais aussi efficace que d’écrire directement sur le cadre dans lequel nous exerçons la parentalité.

 À la lecture



Être parents, c’est le genre de livre que tu commences à…

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Les 14 principes évangéliques qui changeront radicalement votre famille

 Un dézoomage complet sur la parentalité

Paul David Tripp raconte qu’après le franc succès du seul livre qu’il a écrit sur le sujet, il a en fait été déçu. En effet, il recevait beaucoup d’appels de parents qui tentaient d’observer des conseils et des exemples pratiques distillés au fil des pages, sans succès profond. Il en a rapidement tiré la conclusion: écrire des bouquins sur les méthodes d’éducation, ça ne sera jamais aussi efficace que d’écrire directement sur le cadre dans lequel nous exerçons la parentalité.

 À la lecture



Être parents, c’est le genre de livre que tu commences à lire en pleurant, tellement l’auteur est pertinent. Il reconnaît ses faiblesses, il a vécu ce que tu vis. Le style d’écriture est génial, rempli d’anecdotes réalistes. Mais surtout riche d’une méditation personnelle et profonde de l’Évangile et de ses implications.

Et c’est peut-être un détail pour vous, mais la couverture à l’ancienne, tranche en lettres dorées, la qualité du papier, le design, les polices de caractère et les titres "handstyle" de mon édition m’ont fait craquer. Mais ce n’était rien, comparé à son contenu et son impact.

 Ce que ce livre a changé

J’ai hésité à écrire autant d’articles qu’il y a de chapitres dans le livre. Mais il vaut peut-être mieux être évasif pour vous donner envie. Ce livre m’a remis à ma place: celle d’intendant des 4 vies que Dieu nous a confiées avec Flavie. Il est capable de changer votre vision de Dieu et de vous-même et notre notion du succès. Il a exposé mon péché et m’a poussé à revoir ma copie, notamment en matière de colère. Cette phrase reste mémorable: 

> J’ai présenté Dieu comme un père irritable, impatient, juge, bruyant et accusateur.

Il m’a donné beaucoup d’espoir et de courage. Mais surtout, il a changé ma manière d’accompagner et de conseiller les parents chrétiens. Je suis désormais plus que convaincu que ce dont nous avons tous besoin, c’est de profondément saisir et appliquer l’Évangile dans nos vies. Ça semble tellement simpliste, dit comme ça, mais comme dirait l’autre, “l’Évangile n’est pas le B.A. BA de la vie chrétienne, c’est le A-Z”.

 Un appel aux éditeurs

Ce livre est d’autant plus pertinent que nous sommes assaillis de pubs et séduits par toutes sortes de méthodes de "nouvelle éducation" qui passeront de mode dans une dizaine d’années. Alors, chers éditeurs, je ne sais pas si ce livre est déjà dans vos cartons, mais s’il vous plaît, bénissez les parents francophones en traduisant et en publiant cet ouvrage. Merci. [Màj: Il est disponible en français!]


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 Voici une petite retranscription de la table des matières:

 1. Appel

    Principe: Rien n’est plus important dans votre vie que ce fait d’être un des outils de Dieu pour former une âme humaine.
 2. Grâce

    Principe: Dieu ne vous donne jamais une tâche sans vous accorder ce dont vous avez besoin pour l’accomplir. Il ne vous envoie jamais sans être lui-même avec vous.
 3. Loi

    Principe: Votre enfant a besoin de la Loi de Dieu, mais vous ne pouvez pas demander à celle-ci d’accomplir ce que seule la grâce peut faire.
 4. Inhabilité

    Principe: Reconnaître ce que vous êtes incapable de faire est un élément essentiel de la parentalité
 5. Identité

    Principe: Si vous ne vous reposez pas en tant que parent sur votre identité en Christ, vous allez chercher ça auprès de vos enfants
 6. Processus

    Principe: Vous devez adopter une vision à long-terme de la parentalité, pas comme un événement
 7. Perdu

    Principe: En tant que parent, vous n’avez pas à faire avec juste un mauvais comportement, mais une condition qui génère des mauvais comportements.
 8. Autorité

    Principe: Un des fondamentaux du cœur dans la vie de vos enfants, c’est l’autorité. Enseigner et modeler une vision de la beauté protectrice de l’autorité, c’est une des fondations de la parentalité
 9. Folie

    Principe: La folie dans le cœur de vos enfants est plus dangereuse que la tentation qui vient de l’extérieur. Seule la grâce de Dieu peut sauver les "fous".
10. Caractère

    Principe: Tout le mal que votre enfant commet n’est pas directement un refus d’autorité, la plupart du temps, c’est un problème de caractère.
11. Faux dieux

    Principe: Vous êtes parent d’un adorateur, c’est important de vous rappeler que ce qui fait battre le cœur de votre enfant contrôlera son comportement.
12. Contrôle

    Principe: Le but de la parentalité n’est pas le contrôle du comportement, mais plutôt le changement de cœur et de vie.
13. Repos

    Principe: Ce n’est qu’en trouvant votre repos dans la présence de Dieu et sa grâce que vous pourrez être des parents joyeux et patients.
14. Pardon

    Principe: Aucun parent n’accorde le pardon mieux que celui qui est convaincu qu’il en a lui-même besoin


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Ndlr: À la rédaction de cet article, le livre Être parents (Parenting) n’avait pas encore été édité en français. Il est désormais disponible chez BLF Éditions.

En voici 8 à méditer, rien qu’à la lumière de ce chapitre de la 1ʳᵉ épître aux Corinthiens:

 1. L’Évangile est complet (v.1-4)

Dès le v.1, Paul se propose de rappeler l’Évangile à ses lecteurs. v.4 la résurrection en est un élément indispensable avec la mort et l’ensevelissement de Jésus. Pourquoi est-ce si important? Pourquoi la résurrection est-elle un non-négociable de la Bonne Nouvelle? Parce que, v.2, sans la résurrection, le Salut est devenu impossible.

Retenons-bien cet indispensable de « l’Évangile » pour le Salut!

 2. La Parole de Dieu est…

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8 conséquences de la résurrection selon 1 Corinthiens 15

En voici 8 à méditer, rien qu’à la lumière de ce chapitre de la 1ʳᵉ épître aux Corinthiens:

 1. L’Évangile est complet (v.1-4)

Dès le v.1, Paul se propose de rappeler l’Évangile à ses lecteurs. v.4 la résurrection en est un élément indispensable avec la mort et l’ensevelissement de Jésus. Pourquoi est-ce si important? Pourquoi la résurrection est-elle un non-négociable de la Bonne Nouvelle? Parce que, v.2, sans la résurrection, le Salut est devenu impossible.

Retenons-bien cet indispensable de « l’Évangile » pour le Salut!

 2. La Parole de Dieu est véridique (v.4)

C’est déjà la 2ᵉ fois que Paul ajoute « selon les Écritures » ici. L’idée de la résurrection n’est pas une invention du NT, ou pire, des premiers chrétiens. C’est une preuve de la véracité des Écritures (AT) et des enseignements de Jésus, la Parole incarnée (Mc 8.31; 9.9,31; 10.34; 14.28).

Chrétien, prends courage, la Bible est vraie; Jésus-Christ est digne de ta confiance!

 3. Notre témoignage est puissant (v.6,7)

Paul s’appuie sur des faits concrets pour soutenir cette nouvelle incroyable de la résurrection de Jésus: +500 témoins oculaires vivants et bien connus. Pire, dans ce chapitre, il sous-entend que si quelqu’un arrive à montrer que Jésus n’est pas ressuscité, il ferme la boutique du christianisme (v.17-19)!

Utilisons le même argument choc dans nos échanges avec les sceptiques, soyons aussi audacieux!

 4. Tu peux être pardonné de tes péchés (v.17)

Paul fait un lien direct entre la résurrection de Jésus et le pardon des péchés. Tout ce que tu as fait, dit, pensé, et même tout ce que tu aurais dû faire, mais que tu n’as pas fait. Ce dossier monté contre toi et qui réclame un jugement sévère de la part d’un Dieu saint, est classé. Jésus a tout payé, sa résurrection est le point final.

Merci notre Dieu pour ton pardon en Christ!

 5. Une vie de sainteté, ça vaut le coup (v.19,30-32,34)

Si la résurrection ne nous attendait pas, notre vie de chrétien serait bien triste d’après Paul (v.19). Une vie de lutte contre le péché et de recherche de la sainteté, une vie de sacrifices et de dangers pour l’Évangile. Tout cela n’a de sens que si nous finissons par ressusciter.

Quand tu te décourages face au péché, ou pasteur, quand la tâche paraît insurmontable, la résurrection nous redonne espoir!

 6. Tu vas ressusciter corporellement (v.12,20)

L’enseignement de la Bible est clair: la mort, ce n’est pas la fin. Un jour, le signal sera donné et nous ressusciterons tous. Les uns pour la vie éternelle promise par Jésus, les autres pour un jugement et un tourment sans fin, d’après ce qu’il a lui-même enseigné.

Le « repos éternel » est en Christ, nulle part ailleurs!

 7. Tu peux ressusciter spirituellement (v.22)

Paul explique que nous avons hérité la mort de notre père à tous, Adam. Aussi vrai que cette loi s’applique à tous les vivants, il est possible de revivre dès maintenant. La preuve visible (la résurrection corporelle de Jésus) soutient la possibilité invisible de ressusciter avant l’heure, spirituellement, avant que la résurrection corporelle ne vienne terminer ce travail du Saint-Esprit.

 8. Plus rien de ne sera comme avant (v.32,49)

Pour conclure, l’évènement historique de la résurrection corporelle de Jésus-Christ bouleverse complètement notre quotidien. Notre vie n’est plus la même. C’est une vie pleine d’espoir où les choses actuelles reprennent leur juste place face à ce qui nous attend. Nos priorités changent, nos actions aussi.

Mais pour cela, encore faut-il que la pensée de la résurrection ait pris place dans notre quotidien!

Le fait de scruter ce chapitre 15 de la première aux Corinthiens à la recherche de conséquences supplémentaires pourrait certainement vous y aider…

Maman à la hauteur? est un livre à mettre en toutes les mains (même celles des papas). Et si vous lisez l’anglais, l’ebook est gratuit ici.

Il est composé de 24 courts chapitres, mais ce n’est pas un livre comme les autres. Ces chapitres sont en fait 24 articles de blogs compilés. C’est fou ce que le blogging peut engendrer! C’est du coup le format idéal pour sa cible. Vous y trouverez tour à tour des réflexions de femmes et de mères vraiment profondes:

 1. Un appel vibrant à l’Évangile: renoncer à soi et chérir ce que Dieu chérit, même…

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"Maman à la hauteur?"

Maman à la hauteur? est un livre à mettre en toutes les mains (même celles des papas). Et si vous lisez l’anglais, l’ebook est gratuit ici.

Il est composé de 24 courts chapitres, mais ce n’est pas un livre comme les autres. Ces chapitres sont en fait 24 articles de blogs compilés. C’est fou ce que le blogging peut engendrer! C’est du coup le format idéal pour sa cible. Vous y trouverez tour à tour des réflexions de femmes et de mères vraiment profondes:

 1. Un appel vibrant à l’Évangile: renoncer à soi et chérir ce que Dieu chérit, même si le monde le déteste: les enfants. (Rachel Jankovic, mère de 7 enfants)
 2. Un rappel musclé de l’importance de la famille comme champ de mission et de l’utilité de la parentalité. J’ai toujours aimé la « testostérone » de l’Évangile. Cette femme n’a vraiment pas sa langue dans la poche. Elle distille l’Évangile « comme un bonhomme »!
 3. Une remise au point sur l’Évangile transmis dans nos foyers et un encouragement à être transformés par cette bonne nouvelle, nous-mêmes, parents.
 4. Une analyse de « l’amnésie parentale »: notre tendance à oublier la perspective éternelle de notre rôle parental et ses implications au jour le jour.
 5. Une redéfinition surprenante du quotidien d’une maman missionnaire en Afrique: de l’hypothétique courage à la réelle dépendance à Christ. Article issu d’une série intitulée « la guerre des mamans », un débat (qui n’a pas eu la même intensité en France) entre les « mamans au foyer » et les « mamans qui travaillent ».
 6. Un doux réconfort de savoir que l’Évangile nous permet de ne plus courir après les standards de la parentalité du monde pour paraître qualifiés, mais de reconnaître nos faiblesses parce que notre Dieu, lui, fait le poids.
 7. La bonne nouvelle de la fin de la comparaison entre nous, parents chrétiens, du fait de notre besoin à tous de la grâce de Dieu et de notre liberté de la transmettre à nos enfants.
 8. Une parabole sur le même sujet.
 9. Un appel au « combat spirituel ».
10. Une description de la manière de se revêtir de l’armure de Dieu quand on est enceinte.
11. Un appel à revenir à la question qu’un parent se pose le plus souvent: « Vais-je (me) sacrifier? »
12. Une profondeur et une clarté du conseil biblique pour celles (et ceux) qui aiment avoir un intérieur bien rangé et pourquoi cela pourrait devenir une idole.
13. Les fruits d’une réflexion avisée (Pr 31) à propos du rôle d’une mère: au foyer? au travail? les deux?
14. Une exhortation et un encouragement au sujet de l’enseignement de nos enfants sur la base de l’observation des conséquences dans la vie de Timothée.
15. Un rappel pour celles qui veulent tout contrôler et qui ont tendance à s’inquiéter.
16. La mise en pratique dans la prière d’une conception théologique importante à propos de nos enfants pour demander à Dieu le plus important pour eux.
17. Une petite prose sur un vase d’argile pour s’encourager à reconnaître nos faiblesses dans lesquelles Dieu se glorifie.
18. Un plaidoyer pour une vie de sacrifice (de maman) plutôt que pour le sacrifice de la vie (d’enfants, par l’avortement).
19. Une proposition: caprices au magasin, vomissements de la nuit, batailles à l’heure du coucher, disputes entre frères et sœurs, feutre sur les murs et accidents de pot, électroménager en panne, crevaison… et si tout cela, passé au tamis de l’Évangile, existait par la volonté de Dieu pour votre bien suprême?
20. Un encouragement à voir les épreuves comme des vagues qui nous jettent sur le « Roc éternel ».
21. Une prière pour exprimer sainement l’inquiétude.
22. Un descriptif à contre-courant des enfants comme des cadeaux à chérir (sans les idolâtrer).
23. Un voile levé sur les idoles de la maternité.
24. Le cahier des charges d’une maman missionnaire (qui cite Bavinck au passage, wow!).

 Où sont les femmes?

Qu’elles soient mariées, mères ou non, ces femmes sont impressionnantes. Pour la plupart elles ont, en plus de leur vie de famille, une belle sagesse évangélique. Et pour couronner le tout, des activités d’écriture, de blogging, et des ministères de la Parole pour transmettre ce que l’Évangile a produit dans leur propre vie. Chapeau!

C’est le moment de saluer et d’encourager celles qui se lèvent en ce moment du côté de chez nous. Je viens de rencontrer Ludivine. Connaissiez-vous Ellecroit.com, pour les femmes qui croient en Christ et qui veulent croître en lui et pour lui?

Les filles, on a besoin de vous, on vous attend. Vous aussi, laissez-vous transformer par l’Évangile et encouragez les femmes et les mamans françaises!

Article publié une première fois le 25 octobre 2018 et republié le 28 mai 2022 pour en faire profiter de nouveaux lecteurs.

 Le dilemme de Maxime

Maxime est un jeune étudiant. Et comme la plupart des autres étudiants de la ville et de sa génération, même quand on lui parle de Dieu, il est très ouvert. Sa valeur principale, c’est la tolérance, l’ouverture d’esprit. D’après lui, on doit être fier de vivre dans une société émancipée, une république laïque, où chacun a le droit de penser ce qui lui plaît (tant qu’il ne l’impose pas aux autres, bien sûr).

Tout va bien pour Maxime.

À part depuis 2 petites semaines: il a des migraines qui persistent. Il consulte son médecin qui l’envoie…

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Maxime et son idée de la tolérance

 Le dilemme de Maxime

Maxime est un jeune étudiant. Et comme la plupart des autres étudiants de la ville et de sa génération, même quand on lui parle de Dieu, il est très ouvert. Sa valeur principale, c’est la tolérance, l’ouverture d’esprit. D’après lui, on doit être fier de vivre dans une société émancipée, une république laïque, où chacun a le droit de penser ce qui lui plaît (tant qu’il ne l’impose pas aux autres, bien sûr).

Tout va bien pour Maxime.

À part depuis 2 petites semaines: il a des migraines qui persistent. Il consulte son médecin qui l’envoie faire un scanner. Le jour où il passe cet examen, bizarrement, on lui demande, alors qu’il attendait déjà les résultats dans la salle d’attente, de repasser par la salle d’examen. Ça fait sourire Maxime, parce qu’habituellement il est plutôt bon élève, il n’a pas l’habitude de rater un examen.

Il repasse donc son scanner, et, après quelques minutes dans la salle d’attente, reçoit non pas 1 mais 2 avis carrément contradictoires de deux spécialistes différents.

-   Le premier résultat est sans appel: Maxime a une tumeur de la taille d’une balle de golf dans le crâne qui met sérieusement sa vie en danger. Il faut agir, et vite!
-   Le second résultat, lui, déclare que Maxime devrait prendre un peu d’aspirine, de vitamine C et retourner vaquer à ses occupations en toute sérénité. Ça passera.

Que va faire Maxime? Il a beau avoir des valeurs, oui, chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais quand il s’agit de vie ou de mort, il faut bien que quelqu’un ait raison, n’est-ce-pas?

 Prendre exemple sur Wikipédia

C’est une grande bénédiction de pouvoir échanger avec des gens comme Maxime au fil des semaines. D’avoir la liberté, dans notre pays, d’exprimer des opinions contradictoires dans le respect et en toute sécurité. Loin de moi l’idée d’aller à l’encontre de ces réjouissances, mais ne tombons pas dans le piège de penser que puisque tout le monde peut se prononcer, tout le monde à raison.

Même Wikipédia n’est pas tombé dans ce piège!

Oui, tout le monde est « libre » de penser ce qu’il veut, mais définitivement non, tout le monde n’a pas raison. Et tout ne se vaut pas.

 Pourquoi est-ce si important?

Il existe une vérité à croire, et c’est une question de vie ou de mort. Ce qui implique qu’il faut bien que quelqu’un ait raison. L’apôtre Jean l’a présentée dans sa première épître (1 Jn); il en a fait une question de vie ou de mort ici:

> Nous acceptons le témoignage des hommes; mais le témoignage de Dieu est bien supérieur, et ce témoignage, c’est celui que Dieu rend à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu possède ce témoignage en lui-même. Celui qui ne croit pas Dieu fait de lui un menteur, puisqu’il ne croit pas le témoignage que Dieu rend à son Fils. Et qu’affirme ce témoignage? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie (1 Jn 5.9-12).

Cette vérité à croire concerne l’identité de Jésus-Christ.

Qui est-il d’après toi? Ton avis est-il vrai ou faux? Est-il en accord avec sa réelle identité?

C’est une question de vie ou de mort.

 Le choix de la chute

Comme si on pouvait tout choisir, à toi de choisir la fin de notre histoire:

-   Option 1: Maxime a choisi l’avis le plus optimiste. Il a quitté la salle d’attente, repris sa vie comme si de rien n’était. Ça a bien tenu un moment, mais il s’est voilé la face, comme s’il pouvait choisir par lui-même. Et il a perdu la vie.
-   Option 2: Maxime a fini par accepter l’avis le plus pessimiste. Il a tout mis de côté, ses études, ses projets, il a donné son accord pour faire des recherches et des soins. On lui a rasé la tête, lui qui avait de si beaux cheveux; il a tout perdu, mais il a pris le risque des chirurgies, et aujourd’hui, il est sain et sauf.

 Une citation pour réfléchir la tolérance

> La tolérance, n’a rien à voir avec le refus d’avoir des convictions. La tolérance, ça a à voir avec la manière dont ces convictions te mènent à traiter ceux qui sont en désaccord avec toi (T. Keller).

[Note de la rédaction: Cet article avait déjà été mis en ligne il y a quelques années, nous le remettons en avant pour profiter à de nouveau lecteurs.]

 Pour aller plus loin:

-   Pourquoi lire « Les Évangiles sont-ils fiables? » de Peter Williams?
-   3 bonnes raisons de lire « La foi a ses raisons »
-   Conditionné à croire en Dieu par votre éducation chrétienne?

C’est le moment ce matin, pasteurs, d’entendre Dieu mesurer notre ministère avec ces 3 catégories: la base, les erreurs à fuir et les vertus à cultiver.

 1. La base, l’inévitable

Pasteurs, et autres responsables, notre ministère est-il fait de ce duo inséparable (cf. 2 Timothée):

 Souffrances (1 Th 2.2). Vous sentez-vous trahis, amoindris, entravés…? Dans la peine ou épuisés déjà dès la rentrée? (1 Th 2.9). Avez-vous l’impression de sacrifier votre vie? (1 Th 2.8) Reprenons courage, les souffrances, les injustices et les privations ainsi que la fatigue font partie des marques de notre service pour Jésus…

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Étalon pour pasteurs

C’est le moment ce matin, pasteurs, d’entendre Dieu mesurer notre ministère avec ces 3 catégories: la base, les erreurs à fuir et les vertus à cultiver.

 1. La base, l’inévitable

Pasteurs, et autres responsables, notre ministère est-il fait de ce duo inséparable (cf. 2 Timothée):

 Souffrances (1 Th 2.2). Vous sentez-vous trahis, amoindris, entravés…? Dans la peine ou épuisés déjà dès la rentrée? (1 Th 2.9). Avez-vous l’impression de sacrifier votre vie? (1 Th 2.8) Reprenons courage, les souffrances, les injustices et les privations ainsi que la fatigue font partie des marques de notre service pour Jésus.

Quelles sont vos souffrances? Peuvent-elles nous donner de l’assurance et nous pousser vers le maître?

 Prédication (1Th 2.4). Comme la 2e face d’une pièce, il est même parfois responsable de ces « souffrances » que nous nous infligeons pour le bien des autres: le ministère de la Parole.

Comment le ministère de la Parole remplira-t-il notre agenda cette semaine?

 2. Les erreurs à fuir

Pasteurs et autres responsables, sommes-nous tombés ou subtilement en train de tomber dans un de ces pièges?

 Les flatteries (1Th 2.5)

Y-a-t-il une relation pour laquelle nous nous sentons prompts à féliciter/encourager mais effrayés à l’idée de reprendre? Une situation que nous rechignons à éclaircir?

 La soif de posséder (1Th 2.5)

Qu’est-ce qui nous fait rêver en ce moment? Nous met en colère? Nous frustre? Sommes-nous en train d’économiser pour quelque chose? Est-ce légitime ou craignons-nous que ce soit de l’avarice?

 La gloire personnelle (1Th 2.6)

Sommes-nous en train de cultiver la grâce de l’humilité?

 3. Les vertus à cultiver

En parlant de vertus à cultiver, plus que de « nous dévêtir » seulement de notre ancienne nature, nous sommes censés devenir des modèles qui « revêtent » intentionnellement la justice et la sainteté que produit l’Évangile dans notre vie.

 Bienveillance et estime (1 Th 2.7,8,11). Paul les oppose ici à la légitimité de s’imposer en tant qu’apôtre.

Où en est notre amour pour le peuple de Dieu? Vous sentez-vous comme un père/une mère qui encourage, réconforte? Les chrétiens de notre Église nous sont-ils chers (au point de prier fidèlement pour eux)? Sont-ils notre « gloire »?

 Irréprochabilité (1 Th 2.10)

Que pourrait-on/est-on en train de nous reprocher (Tt 1.7-9)? Même si ce n’est pas légitime, peut-on facilement remettre en cause notre justice et notre sainteté?

 La défense (1 Th 2.14-16)

Êtes-vous capable de pointer du doigt, comme le fait l’apôtre, ce qui est un danger pour l’Évangile et les brebis sous votre responsabilité? (cf. Tt 1.9). Sinon, que pourrions-nous entreprendre pour continuer de développer notre capacité à « enseigner »?

 La joie (1 Th 2.20)

Où se place, dans la liste des choses qui font notre joie, les chrétiens de notre Église? Demandons à Dieu une saine hiérarchie dans nos affections.

Prions ensemble que le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ nous donne le vouloir et le faire pour continuer à marcher à la suite de son Fils, notre souverain pasteur. Pour l’honneur de son nom et le bien de son peuple qu’il aime tant. Amen

\[NB: Franck avait publié cet article pour la première fois le 27 septembre 2018. Nous le remettons en avant pour profiter à de nouveaux lecteurs.\]

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À partir de la page 268 de son livre _La croix de Jésus-Christ_, John Stott donne, pour commencer, 2 raisons valables (sur 3).

 Une 1ère raison d’ordre grammatical

Le 2nd grand commandement donné par Moïse et confirmé par Jésus d’aimer son prochain comme soi-même (Mt 22.36-40) ne contient objectivement pas de 3ème obligation, ni aucune autre condition. Le Seigneur a bien parlé de 2 et non pas de 3 commandements. Aimer Dieu (1) et son prochain (2). « L’indication simple et pratique (« comme soi-même ») est destinée à faire comprendre comment aimer son prochain, car…

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Faut-il apprendre à s'aimer soi-même avant d'aimer les autres?

À partir de la page 268 de son livre _La croix de Jésus-Christ_, John Stott donne, pour commencer, 2 raisons valables (sur 3).

 Une 1ère raison d’ordre grammatical

Le 2nd grand commandement donné par Moïse et confirmé par Jésus d’aimer son prochain comme soi-même (Mt 22.36-40) ne contient objectivement pas de 3ème obligation, ni aucune autre condition. Le Seigneur a bien parlé de 2 et non pas de 3 commandements. Aimer Dieu (1) et son prochain (2). « L’indication simple et pratique (« comme soi-même ») est destinée à faire comprendre comment aimer son prochain, car « jamais personne n’a haï sa propre chair » (Ép 5.29). Ce commandement parle seulement d’aimer notre prochain de la même manière que nous aimerions être aimés.

Tout en ayant reconnu que certains pourraient avoir une piètre opinion d’eux-mêmes (p.269), John Stott ajoute à cette première raison:

> Il faut reconnaître qu’en général, nous nous aimons nous-mêmes (…) l’amour de soi est un fait reconnu et une évidence à exploiter, et non une vertu recommandée.

Comme 2nde raison, John Stott invoque la linguistique et fait remarquer l’emploi de _agapao_ qui serait, toujours d’après lui, le mot typique intentionnellement choisi par l’auteur pour désigner une sorte d’amour spécifique; un amour sacrificiel. C’est un argument que je n’ai pas retenu, notamment parce qu’il a été démontré depuis[1] qu’il existe un chevauchement substantiel du champ des mots traduits par aimer (_agape/phileo_ entre autres). En bref, on voit mal l’idée d’amour sacrificiel dans le viol de Tamar en 2 Sam 13 (LXX).

 Une 2ème raison d’ordre théologique

Pour 2ème raison (valable), John Stott avance l’avertissement que s’aimer soi-même, c’est l’essence même du péché. « Le péché consiste à vivre tourné sur soi ». Stott cite 2Tim 3.1-5 et fait remarquer que, dans les derniers jours, les hommes aimeront leur plaisir plus que Dieu. Le sujet même de cet article ne fait qu’appuyer nos soupçons.

Ça ne veut pas dire que tous ceux qui encouragent une certaine estime de soi ont forcément l’intention d’aimer leur plaisir plus que Dieu. Mais ce qui est clair, c’est que toute tentative d’augmenter notre amour pour nous-même en dehors de la croix est marquée par le péché. Pour mieux comprendre cette idée, il serait bon de continuer avec cet article de Matt et la lecture du Psaume 8. Et puisqu’on a perdu en route une raison de John Stott, j’en propose une supplémentaire. Elle réside dans l’essence même de l’Évangile, ce que Dieu a fait pour nous.

 Une 3ème raison d’ordre évangélique

Croire qu’on trouverait la force et les ressources nécessaires pour aimer notre prochain en nous-mêmes après avoir trouvé suffisamment de raisons de nous aimer, c’est faire preuve d’une mauvaise compréhension de l’Évangile. Les ressources pour aimer mon prochain et pour observer ce commandement se trouvent en Christ, pas en moi (Jé 9.22-23). N’est-ce pas le but même de la Loi de nous pousser vers Christ?

En réalité, qu’on soit favorable ou non à cette idée qu’une sorte de « réservoir d’amour » devrait être rempli en nous avant de pouvoir aimer l’autre importe peu. Puisque la plus grande preuve d’amour nous a déjà été adressé:

> Voici comment l’amour de Dieu a été manifesté envers nous: Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
> 
> 1 Jean 4.9-10

Si je prétends connaître Dieu et que je prétexte avoir besoin d’apprendre à m’aimer avant de pouvoir aimer, alors j’ai visiblement raté une information cruciale de l’Évangile. Alors que je ne l’aimais pas encore, Christ, lui, s’est identifié à moi et a donné sa vie par amour pour moi. C’est la pensée même que je sois l’objet de l’amour spécial du Fils de Dieu qui devrait me faire abandonner toute lutte et me presser d’aller vers mon prochain. Mes désirs égoïstes sont morts, ils ont été crucifiés avec Christ, et maintenant je vis et j’aime « par lui ».

Voilà maintenant 2 ans que nous vivons dans une ville où le bien être personnel est le mot d’ordre. Impossible d’y échapper. La plupart des habitants courent inlassablement vers cette quête insaisissable. Le constat est très facile à faire: l’amour de soi ne tient pas ses promesses. L’Évangile, lui, est la clé de ce 2nd commandement. Puisse-t-il transparaître dans nos propres vies; je n’ose même pas imaginer l’impact que la nouvelle aurait. Et vous?

_[1]_ Erreurs d’exégèse D.A. CARSON

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\[NDLR: Franck avait publié cet article pour la première fois le 26 mai 2016, mais nous le remettons en avant pour profiter à de nouveaux lecteurs.\]

Une réorganisation nécessaire de mes engagements à cause de bonnes nouvelles, notamment l’œuvre du Seigneur ici à Toulouse qui continue de grandir. Ajoutez à cela la vie de famille (7 à la maison) et un master en préparation; on ne peut pas tout bien faire sans sacrifices.

Heureusement, le Seigneur permet que TPSG soit un beau travail d’équipe, et je me réjouis de l’arrivée de nouveaux blogueurs, mais aussi de tous ceux dont vous n’entendrez peut-être jamais parler dans cette vie, mais qui travaillent dans l’ombre et que je remercie. Merci à vous aussi, lecteurs. Merci pour votre attention…

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Départ de notre blogueur Franck Godin: "Je passe la main!"

Une réorganisation nécessaire de mes engagements à cause de bonnes nouvelles, notamment l’œuvre du Seigneur ici à Toulouse qui continue de grandir. Ajoutez à cela la vie de famille (7 à la maison) et un master en préparation; on ne peut pas tout bien faire sans sacrifices.

Heureusement, le Seigneur permet que TPSG soit un beau travail d’équipe, et je me réjouis de l’arrivée de nouveaux blogueurs, mais aussi de tous ceux dont vous n’entendrez peut-être jamais parler dans cette vie, mais qui travaillent dans l’ombre et que je remercie. Merci à vous aussi, lecteurs. Merci pour votre attention.

Que le Seigneur lui-même affermisse votre cœur pour qu’il soit irréprochable dans la sainteté devant lui lors du retour que nous attendons tant de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. Qu’il vous donne de voir comme il voit pour vivre comme il le veut, et d’aimer toujours plus son Fils, son peuple et sa Parole. Amen!

 Le danger du confinement pour les couples

Enfermez 2 adultes, avec ou sans enfants, et voilà le genre de Une qui se multipliera : « Coronavirus, boom des divorces », « Coronavirus, boom des violences conjugales » ou plus légèrement « boom des naissances ».

Ce que nous désirons, en tant que chrétiens, c’est un boom d’intimité avec le Seigneur et entre nous, amoureux (Mt 22.36-40).

 L’alternative selon Pierre

Dans son épître aux chrétiens « dispersés » (^^) Pierre écrit qu’en tant que résidents temporaires et étrangers sur la terre (ça fait tellement de bien de lire ces appellations), les chrétiens…

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Comment sortir du confinement plus intimes et amoureux?

 Le danger du confinement pour les couples

Enfermez 2 adultes, avec ou sans enfants, et voilà le genre de Une qui se multipliera : « Coronavirus, boom des divorces », « Coronavirus, boom des violences conjugales » ou plus légèrement « boom des naissances ».

Ce que nous désirons, en tant que chrétiens, c’est un boom d’intimité avec le Seigneur et entre nous, amoureux (Mt 22.36-40).

 L’alternative selon Pierre

Dans son épître aux chrétiens « dispersés » (^^) Pierre écrit qu’en tant que résidents temporaires et étrangers sur la terre (ça fait tellement de bien de lire ces appellations), les chrétiens doivent s’abstenir des désirs de la nature propre. Un peu comme Paul exhorte à ne pas s’enivrer de vin en 5.18, mais plutôt à vivre par l’Esprit, en se soumettant par exemple. C’est le bief que Pierre prend. À cause du Seigneur (1P 2.13), les chrétiens se soumettent aux institutions (roi et gouverneurs 1P 2.14), les serviteurs à leurs maîtres (1P 2.18) et, de même, les épouses à leurs maris (1P 3.1). Jetons un coup d’œil et, surtout, réfléchissons à ce que cela veut dire pour nous en confinement :

 Épouses : soumission…

« Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari. Ainsi, ceux qui refusent de croire à la parole pourront être gagnés sans parole par la conduite de leur femme, en observant votre manière de vivre pure et respectueuse. »

Le contexte est différent du nôtre: Pierre parle à des femmes mariées à des hommes pas-encore-chrétiens. À plus forte raison, mesdames, imaginez l’impact spirituel d’une telle attitude. En étant soumises, vous bénissez votre couple. Comment?

 … avec un esprit doux et paisible.

« Que votre parure ne soit pas une parure extérieure – cheveux tressés, ornements d’or ou vêtements élégants – mais plutôt celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur devant Dieu. »

J’aime lorsque ma femme fait une petite tresse. Mais plus encore, j’aime le centre de cette exhortation: la parure du cœur, intérieure et cachée, et qui a une grande valeur aux yeux de Dieu est un esprit doux et paisible. Les occasions seront légion d’envenimer des discussions et de faire monter la tension. Cet esprit, et l’assurance que cette disposition de cœur plaît à Dieu, nous en préservera. Mesdames, répondez paisiblement pour calmer les colères. C’est ainsi que celles qui vous ont précédées ont agi, sans se laisser troubler (v.5-6)

 Maris : compréhension…

« Maris, vivez de même en montrant de la compréhension à votre femme »

Maris, agissons selon la connaissance que nous avons de Dieu et de notre épouse. Prenons le temps de discuter avec elle du rythme de notre vie et remettons le sujet sur le métier à tisser régulièrement (sport, courses, repas, horaires, repos…). Posons-nous l’un à l’autre les bonnes questions:

 As-tu l’impression que j’ai bien compris le rôle que Dieu m’a assigné pour notre bien et sa gloire en tant qu’époux/épouse?
 Que puis-je faire pour te manifester ma reconnaissance?
 Y a-t-il quelque chose que je fais, ne fais pas ou fais mal qui pourrait te faire croire que je ne te considère/respecte pas?
 Y a-t-il quelque chose que je pourrais changer dans notre maison pour que tu t’y sentes mieux?
 Y a-t-il des choses que tu hésites à me dire?
 Est-ce que tu penses qu’on communique comme des personnes qui imitent Dieu (Ép 5.1)? Comment pourrait-on progresser?
 Qu’est-ce qui te frustre le plus?
 Comment vis-tu cette étape de notre vie de couple?
 Que puis-je faire pour te montrer que j’ai besoin (ou envie) de toi et confiance en toi?
 Est-ce qu’il y a une autre question qu’on devrait se poser?
 M’aimes-tu?

 …en tenant compte de son « vase ».

« en tenant compte de sa nature plus délicate »

Pour ma part, j’ai pris conscience que mon rythme de télétravail est plus pénible qu’habituellement (pour plein de bonnes raisons). J’ai décidé d’être plus rapide, plus efficace et d’aménager des temps libres, en plus de ceux consacrés à la gestion des habitudes « dévotionnelles » de la maison. Redoublons d’efforts, mangeons sur notre temps de travail (ou toute autre initiative en fonction de nos impératifs familiaux) pour dégager du temps ensemble. Prenons ce temps, comme nous le faisons par exemple pendant le répit de 30 min que nous accorde la sieste des petits, pour lire, prier puis discuter ensemble.

 …et en l’estimant.

« montrez-lui de l’estime, car elle doit hériter avec vous de la grâce de la vie. Agissez ainsi afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. »

Ces promesses sont alléchantes, n’est-ce pas? L' » estime » qu’évoque Pierre ici a déjà été mentionnée en 1 Pierre 2.17 concernant « chacun » et « le roi ». Pensez-y: comment vous êtes-vous préparés à la dernière allocution du président Macron? Si vous êtes comme moi, vous avez fait taire tout le monde, vous êtes allés dans la pièce dédiée et vous avez écouté attentivement le discours en tentant de mémoriser ce qui allait bientôt changer votre manière d’agir au quotidien. Voilà le genre d’estime que nos épouses méritent. Estimez-les dignes de s’asseoir avec vous pour écouter le président, de ne pas avoir à supporter votre vieux jogging toute la journée. Estimez-les dignes de recevoir plusieurs fois par jour des compliments…

 Comment sortir du confinement plus intimes et amoureux?

Vous remarquez que les recommandations pour les maris, comme pour les femmes, sont très intimement liées à notre relation avec Dieu : un esprit doux et paisible a une grande valeur devant Dieu, le mari doit montrer de l’estime à son épouse afin que rien ne fasse obstacle à ses prières… Voilà la stratégie pour sortir de ce confinement plus intimes et amoureux : plus que jamais, rester attaché à Jésus. C’est notre amour sans réserve pour Dieu qui mettra du bois dans le foyer de notre amour pour notre plus proche prochain.

Bon confinement aux couples!

Étant donné qu’il n’est plus possible de se réunir à cause de l’épidémie du coronavirus, au sein de l’Église Les Deux Rives à Toulouse, nous avons décidé d’envoyer une vidéo d’enseignements bibliques aux familles de notre assemblée afin qu’elles l’utilisent au bénéfice de leurs enfants. Nous la mettons à disposition de toutes les Églises n’ayant pas la possibilité de faire de même. Mais avant de montrer cette vidéo à vos enfants, il nous a semblé important que vous connaissiez notre position sur ces questions:

1. Quels objectifs visons-nous en enseignant les enfants?
2. Comment s’y prendre pour atteindre au…

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Enseignement pour enfants (Église Les Deux Rives)

Étant donné qu’il n’est plus possible de se réunir à cause de l’épidémie du coronavirus, au sein de l’Église Les Deux Rives à Toulouse, nous avons décidé d’envoyer une vidéo d’enseignements bibliques aux familles de notre assemblée afin qu’elles l’utilisent au bénéfice de leurs enfants. Nous la mettons à disposition de toutes les Églises n’ayant pas la possibilité de faire de même. Mais avant de montrer cette vidéo à vos enfants, il nous a semblé important que vous connaissiez notre position sur ces questions:

1. Quels objectifs visons-nous en enseignant les enfants?
2. Comment s’y prendre pour atteindre au mieux ces objectifs?
3. Qui doit s’en charger?

 1. Quels objectifs viser?

Quand il est question d’enseigner les enfants, il est très facile de tomber dans le panneau du moralisme:

 en cherchant parmi les personnages bibliques des exemples ou des contre-exemples à imiter ou réprouver
 en visant les comportements de l’enfant que l’on souhaite changer
 en déterminant l’objectif de l’enseignement en fonction du résultat escompté

À chaque fois que l’on tombe dans ces pièges, on perd de vue que:

 le personnage central de la Bible est Dieu lui-même
 ce qu’on peut offrir de meilleur à nos enfants n’est pas une liste de principes, mais une rencontre avec le Sauveur, qui transformera leur cœur

 2. Comment s’y prendre?

On évitera le moralisme si on transmet ce que Dieu lui-même a voulu nous communiquer à travers chaque texte. Ainsi, l’équipe d’enseignants s’attèle à rechercher la motivation de l’auteur: « Pourquoi cet auteur biblique a-t-il écrit ce texte-là? » Celui-ci étant centré sur la personne de Dieu, notre enseignement le sera aussi et non sur l’un ou l’autre personnage. Une fois le but principal de l’enseignement déterminé par l’objectif de l’auteur, nous pouvons réfléchir à la façon dont cela s’applique à la vie de chacun, dans les circonstances spécifiques des petits et grands. Enfin, pour aider les enfants à comprendre que toute la Bible nous conduit à toujours mieux comprendre l’Évangile, nous mettons systématiquement en lien le texte enseigné avec le message central de la Bible.

Pour cela, nous avons déterminé les « 5 points »:

 !

Dieu est Roi: il est le Créateur parfait, souverain et omnipotent.

J’ai pris sa place\: nous avons tous préféré déterminer nous-même le bien et le mal plutôt que de nous soumettre à sa volonté\.

Je mérite d’être puni\: à cause de notre rejet de sa divinité sur nos vies.\

Jésus a pris ma punition\: à la croix, Jésus a porté la condamnation que nous méritions\.

Maintenant est-il mon Roi? Nous pouvons nous repentir de nous être pris pour les rois de notre vie et placer notre confiance dans le seul vrai Roi.

En résumé:

 Notre but, semaine après semaine, est déterminé par le but de l’auteur biblique.
 L’enseignement est alors centré sur Dieu et appliqué à la situation de chacun.
 Un lien est fait pour montrer en quoi ce texte enseigne un ou plusieurs des aspects de l’Évangile.

 3. Qui doit s’en charger?

L’instruction est d’abord de la responsabilité des parents. C’est pourquoi ces vidéos, nous l’espérons, ne seront que des outils entre vos mains. Nous vous encourageons à les adapter à votre contexte familial:

 en priant avec vos enfants pour que Dieu parle à travers ce texte
 en lisant le passage correspondant (en particulier avec les enfants déjà lecteurs)
 en discutant de leur compréhension du texte
 en cherchant des situations concrètes du quotidien dans lesquelles cet enseignement s’applique
 en priant pour que Dieu aide chacun à vivre selon ce que le texte enseigne
 Bonus: en chantant en famille en réponse au texte

Ces vidéos ne sont envoyées que pendant le temps de confinement et ne peuvent remplacer, à terme, un enseignement donné par une personne physique. En effet, au-delà de ce qui est dit, la relation entre l’enseignant et l’enfant est primordiale. La cohérence entre ce que la personne enseigne et ce qu’elle vit aura immanquablement une influence dans la réception du message.

Nous espérons que, dans chaque foyer, les familles se saisissent des opportunités que présente ce confinement pour passer du temps ensemble avec Dieu dans sa Parole.

Nous espérons que ces vidéos seront utiles à votre famille ou votre Église! Si c’est le cas, n’hésitez pas à remercier l’artiste Myriam Schott pour ses belles illustrations.



Dans notre Église, les enseignants des enfants font un travail extraordinaire (je les salue ici!). Valérie, la diaconesse en charge de ce ministère, partageait comme le faisait Jonathan hier, des ressources gratuites reproduites ici pour vous. Vous souhaitant un confinement édifiant en famille:

 Images

 Un site qui recense des images gratuites illustrant les passages bibliques que vous pouvez utiliser pour aborder avec vos enfants différents textes: freebibleimages
 Images de personnages bibliques et coloriages divers: freechristianillustrations

 Chansons

En plus des chansons écrites par l’Église, Valérie propose:

 Une playlist avec quelques chants chrétiens pour enfants trouvés sur le net (la qualité est…

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Ressources pour enfants en confinement

Dans notre Église, les enseignants des enfants font un travail extraordinaire (je les salue ici!). Valérie, la diaconesse en charge de ce ministère, partageait comme le faisait Jonathan hier, des ressources gratuites reproduites ici pour vous. Vous souhaitant un confinement édifiant en famille:

 Images

 Un site qui recense des images gratuites illustrant les passages bibliques que vous pouvez utiliser pour aborder avec vos enfants différents textes: freebibleimages
 Images de personnages bibliques et coloriages divers: freechristianillustrations

 Chansons

En plus des chansons écrites par l’Église, Valérie propose:

 Une playlist avec quelques chants chrétiens pour enfants trouvés sur le net (la qualité est… variable :D): YouTube enfants
 Les chansons issues du catéchisme Questions et réponses de Dana Dirsken utilisées dans notre service aux 0-3 ans.

 Vidéos

 La chaîne YouTube de Bible App (que vous pouvez aussi trouver sur l’appli YouVersion), de courtes vidéos qui racontent simplement de nombreux passages bibliques, adaptée aux plus petits: Bible App+ coloriages à partir de ces mêmes vidéos: Coloriages Bible App
 Deux maisons d’édition nous ont fait le beau cadeau de mettre 4 livres de qualité en ligne: Le jardin, le voile et la croix, La plus grande histoire, Le gros tracteur rouge et le petit village et La petite fille et le beau grand livre en 8 épisodes
 Une animation Playmobil sur la vie de Luther: Luther Playmobil
 Pour les bilingues, un ensemble de courtes vidéos en anglais créées pour les enfants: gochattervideos/children
 Enfin, un film qui dure environ 1h présentant la vie de Jésus du point de vue des enfants, le style est vieillot, mais le contenu n’est pas mal du tout. Attention néanmoins aux images autour de la crucifixion qui peuvent être choquantes pour les plus jeunes.

Ci-dessous des ressources non gratuites

 Livres

Tant que les maisons d’édition peuvent envoyer des colis, profitez-en pour commander des livres et lire avec vos enfants ! Voici une petite sélection d’ouvrages:

 Le livre Plus jamais d’au revoir est particulièrement adapté dans ces circonstances
 La petite fille et le beau grand livre (Biblio)
 Le jardin, le voile et la croix (BLF)
 Tout ce que je devrais savoir sur Dieu (BLF)
 La très bonne idée de Dieu (BLF)
 Le gros tracteur rouge et le petit village (BLF)
 Le barbier qui voulait prier (BLF)
 La Bible te raconte Jésus (CLC)
 Miracle à une heure de l’après-midi (BLF)
 Toutes ces personnes que je devrais connaître (BLF)
 Matthieu moitié (BLF)
 La plus grande histoire (BLF)
 Ajoute tes couleurs aux versets de la Bible (Excelsis), petit prix avec la version Noël, Pâques ou Psaumes
 L’ami qui pardonne (BLF)
 La Bible en 400 dessins (BLF)
 Le cœur de Pâques (LLB)
 Histoire bibliques de La Bible App (Vida)
 Dieu m’a créé comme je suis (Impact)
 Jésus et la fosse aux lions (BLF)
 La Bible en 1001 briques: Nouveau Testament et Ancien Testament
 La Bible Manga en 5 volumes (BLF)
 Le Voyage du pèlerin version manga (BLF)
 L’apôtre Paul (LLB), BD petit prix
 Tournesol – magazine de BD (LLB)

 Film d’animation en VOD

 !Le beau classique de John Bunyan « Le Voyage du pèlerin » existe désormais en dessin animé manga. Vous pouvez le louer sur ce lien (attention certains passages ne sont pas adaptés aux plus jeunes).

Enfin, si vous avez davantage de soirées libres, une fois les enfants couchés, pourquoi ne pas les exploiter avec ce parcours de formation par Paul Tripp qui reprend les principes de son livre Être parents (en plus, il dure 14 jours, tout comme la durée potentielle du confinement…)?

 ![](https://www.youtube.com/watch?v=NshaUVcQkdI)

_« …au-delà des aspects pratiques, nous responsables, tenions aussi et surtout à vous encourager concernant l’attitude et les pensées qui doivent être les nôtres en tant que disciples de Christ._« 

D’abord, nous devons faire le constat de la fragilité de notre monde.  
Comme la ville de Babylone de la Bible, notre monde, et en particulier l’occident, se dit depuis longtemps _« je siège en reine, jamais je ne serai veuve et jamais je ne verrai le deuil »_ (Ap 18.7) . La plupart d’entre nous n’avons pas connu autre chose que la promesse enivrante de progrès, de prospérité, de…

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4 activités d'un chrétien en confinement

_« …au-delà des aspects pratiques, nous responsables, tenions aussi et surtout à vous encourager concernant l’attitude et les pensées qui doivent être les nôtres en tant que disciples de Christ._« 

D’abord, nous devons faire le constat de la fragilité de notre monde.  
Comme la ville de Babylone de la Bible, notre monde, et en particulier l’occident, se dit depuis longtemps _« je siège en reine, jamais je ne serai veuve et jamais je ne verrai le deuil »_ (Ap 18.7) . La plupart d’entre nous n’avons pas connu autre chose que la promesse enivrante de progrès, de prospérité, de sécurité et de croissance garantis. Mais aujourd’hui des fissures apparaissent et vont probablement se multiplier en matière de santé publique, d’écologie, d’économie et d’énergie notamment. Nous nous sommes enrichis ensemble, comme Babylone, comme Rome, et il est fort probable que nous nous entraînions tôt ou tard dans la chute vertigineuse précédée depuis toujours par l’orgueil. Sur ce point la Bible et un grand nombre de scientifiques non chrétiens sont d’accord.

La situation actuelle va nous offrir l’occasion de vivre par la foi comme la plupart d’entre nous n’avons peut-être jamais eu à le faire. L’humanité perd le contrôle, mais Dieu reste souverain. Mieux: Il promet qu’au milieu d’un monde qui souffre, d’une création qui gémit; Il est en train de faire concourir toutes choses au bien de ceux qu’Il aime (Ro 8.28). Cette situation et d’autres qui risquent de suivre dans les années à venir sont donc pour nous une opportunité à saisir pour vivre par la foi comme jamais. Comment ? 4 choses que nous aurons l’occasion de faire dès cette semaine:

 1\. Ne pas céder à la panique et à l’inquiétude (Luc 21.9)

À la différence de beaucoup, nous ne jouons pas notre vie. Même si l’un de nous mourrait dans ce monde terrifié et démuni face au spectre de la mort, nous avons une espérance et une liberté incroyables ! À la différence de ceux qui ne s’attendaient à rien, si ce n’est à l’augmentation du pouvoir d’achat, au progrès inéluctable de la science et à un monde meilleur, nous avons été prévenus. Mieux : nous connaissons celui qui tient le cours de l’Histoire, de l’univers – et en particulier l’église dans dans le creux de sa main (Ap 1.20). Et nous connaissons l’issue finale. (Luc 21) Nous savons que c’est la persévérance, pas la panique, qui nous conduira au salut.

 2\. Prendre conscience de ce qu’est l’église

_Jusqu’à nouvel ordre, notre vie d’église se vivra, comme pour les premiers chrétiens et beaucoup de nos frères et sœurs dans des pays face à la persécution, dans des rassemblements restreints dans des maisons. Dieu va rendre tangible ce que signifie être une famille, une nation et un temple fondés sur Christ. Et non pas une institution, un bâtiment ou un rassemblement. On va devoir dépendre de_ _relations personnelles plutôt que de prestations publiques. Nous serons amenés, plus que jamais, et comme c’était déjà le cas cette semaine en faveur de 2 de nos membres, à être rassemblés et unis dans la prière les uns pour les autres, pour notre pays et pour nos autorités pour lesquelles nous pouvons intercéder et franchement remercier Dieu au vu des moyens et de la volonté de notre état d’agir pour le bien de nos concitoyens._

 3\. Briller dans la nuit (Phil 2.14-15)

S’ils obéissant sans murmures ni contestation, Paul dit que les Philippiens qu’ils seront des enfants de Dieu, sans défauts, au milieu d’une génération perverse et corrompue; qu’ainsi ils brilleront comme des flambeaux dans le monde en portant la parole de vie. La peur, la panique et l’égoïsme risquent de se propager. Mon épouse était à la clinique cette semaine et en pleine épidémie, la clinique toute entière (dont la maternité avec ses mamans et nourrissons!) était privée de gel hydroalcoolique à cause du vol de la totalité de ses réserves en vue de la revente au marché noir. La crise fait ressortir la bassesse comme la noblesse humaine. Elle est révélatrice de qui nous sommes vraiment – et de qui nous aimons vraiment. Soyons l’exemple de ceux qui pensent aux autres et non pas seulement à eux-mêmes : nos voisins âgés ou vulnérables, les parents autour de nous en galère de solutions de garde, etc. pour montrer ce que signifie aimer les autres plus que soi-même. Soyons de ceux qui respirent le calme, la confiance et la bonne humeur plutôt que des vecteurs d’angoisse et de stress. Soyons de ceux qui incitent à l’ordre et au respect de l’autorité plutôt que râleurs ou complotistes.

 4. Rachetez le temps … car les jours sont mauvais (Ep 5.16)

Nous risquons pour certains de nous retrouver immobilisés, bloqués, frustrés. Ce qui pourrait tout changer serait de réussir faire de ce temps d’arrêt forcé un repos sabbatique imposé dans un monde qui court à toute vitesse on ne sait où. Est-ce que nous pouvons vous inviter à saisir ce temps, si vous êtes bloqués, pour resserrer vos liens avec Dieu, avec vos familles, vos collocs, votre entourage ? Je vous encourage, plutôt que de rester en hypnose devant les infos, de scroller ou de doper l’économie en berne par la consommation de Netflix; à vous adonner davantage à la prière, à la lecture, à l’écoute de ressources de qualité ou encore à l’encouragement par écrit de vos amis et proches ?  
 

Dans un monde enivré et déstabilisé, n’oublions pas qui tient l’univers, l’Histoire et l’église dans sa main, qui ne manquera pas de se servir de la situation pour notre bien en  
– ne nous laissant pas effrayer (Lc 21)  
– prenant conscience de ce qu’est l’église (1 Pi 2 et Ep 2)  
– brillant au milieu de la nuit (Phil 3)  
– rachetant le temps dans ces jours mauvais (Eph 5)

Noël, c’est de l’Histoire, un récit historique. Noël n’est pas un conte pour enfants. En voici 10 preuves.

 1\. Les noms officiels

Avant de commencer le récit du premier Noël, l’auteur (Lc 2.1-7) prend bien soin d’insérer son récit dans une époque précise. Il indique un moment précis et surtout réel; un peu comme on dirait « sous la Ve république, durant le mandat de M. Chirac ». L’empereur Auguste (Gaius Octavius) est assez célèbre pour ne pas être un personnage imaginaire. On sait qu’il a été successeur de Jules César de 27 av. J-C à 14 ap…

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Le récit de Noël est vrai. Voici 10 preuves

Noël, c’est de l’Histoire, un récit historique. Noël n’est pas un conte pour enfants. En voici 10 preuves.

 1\. Les noms officiels

Avant de commencer le récit du premier Noël, l’auteur (Lc 2.1-7) prend bien soin d’insérer son récit dans une époque précise. Il indique un moment précis et surtout réel; un peu comme on dirait « sous la Ve république, durant le mandat de M. Chirac ». L’empereur Auguste (Gaius Octavius) est assez célèbre pour ne pas être un personnage imaginaire. On sait qu’il a été successeur de Jules César de 27 av. J-C à 14 ap. J-C. C’est de l’Histoire, pas une histoire.

 2\. Les fonctions1

On aurait pu coupler cette preuve avec la précédente, mais avec les fonctions de « César » et « gouverneur », ici, l’auteur prend des risques. Sans une réelle connaissance historique, ces détails peuvent mettre en évidence ou pas la véracité du récit. Sir William Mitchell Ramsay, l’archéologue écossais et spécialiste du Nouveau Testament qui a dédié toute sa vie à l’étude des anciennes villes et des documents d’Asie Mineure en est venu à la conclusion suivante « Vous pourriez presser les mots de Luc, plus encore que pour aucun autre historien. Ils resteraient intacts parce qu’ils peuvent supporter l’examen le plus scrupuleux et les traitements les plus durs ». Il pensait aussi que Luc avait une connaissance remarquable des fonctions qui sont notre 2e preuve.

 3\. Les évènements historiques

C’est le même principe pour des événements comme le « recensement de toute la terre ». Un événement pareil laisse des traces, de même que les données récoltées. Si Luc avait voulu trouver une excuse pour que Joseph et sa fiancée Marie se retrouvent à Bethléem, il aurait pu trouver quelque chose d’un peu moins gros.

 4\. Les prénoms

Vous souvenez-vous de cette super conférence de P. Williams? Rien que la mention de simples prénoms se révèle être un argument en béton en faveur de la véracité de ce récit. Tout simplement parce que, d’abord, la fréquence des prénoms change avec le temps. Imaginez que vous ayez à écrire une histoire qui a eu lieu il y a une trentaine d’années. Quels prénoms utiliseriez-vous?

Maintenant, imaginez le même exercice, mais votre intrigue se déroule dans un autre pays et une autre culture que la vôtre. C’est ce qui arrive à Luc, notre auteur qui écrit depuis Antioche, d’après la tradition, à près de 6H de vol (et les avions n’existaient pas).

De plus, les proportions de prénoms de la Bible et ceux enregistrés dans l’Histoire sont aussi une preuve flagrante de la véracité de ce récit de Noël. Enfin, les prénoms, c’est ce qu’on oublie le plus rapidement et la preuve que l’auteur a écrit ces mots en pleine connaissance récente des évènements décrits. Les prénoms, c’est une des preuves les plus fiables que le témoignage que nous avons sous les yeux est un récit de 1e main d’un témoin fiable.

 5\. La géographie

On vient de le dire, Luc écrit à Antioche. Connaissez-vous la probabilité de chance de décrire précisément la météo, la géographie, les noms de ville d’un endroit qui se trouve à 700km de chez vous? Si je peux vous parler de Genève, c’est que j’y ai séjourné 1 année complète. Ce qu’on m’en a dit ne suffirait pas pour vous expliquer les détails que je peux vous en livrer.

 6\. La fiancée enceinte

J’appelle cette 6ème preuve « l’anti-mythe ». Avez-vous déjà eu un doute, dès les premières lignes d’une histoire, sur le héro principal? Ça ne choque plus trop à notre époque mais la « fiancée » du v.5 est aussi « enceinte »! Elle n’est pas encore mariée, mais elle a déjà un enfant à naître!! Et personne ne tente de cacher ce genre de vérité embarrassante. Notre récit n’est pas une histoire pour les enfants, c’est un compte-rendu fidèle et détaillé de ce qui s’est réellement passé, quitte à ce que même les personnages principaux apparaissent dans leur situation la plus embarrassante.

 7\. Les liens familiaux

Avez-vous déjà inventé un mensonge énorme? Je ne veux pas vous y encourager, mais une erreur à ne pas faire, c’est de s’aventurer dans les liens entre les protagonistes de votre mensonge. Si vous racontez que le chien de votre grand-mère a mangé votre devoir mais que votre grand-mère n’a jamais eu de chien, c’est déjà foutu pour vous. Ici, Joseph, ses ascendants et ses descendants sont mentionnés. Luc prend à nouveau des risques. Des risques calculés, puisqu’il a vérifié l’authenticité des faits qu’il met par écrit.

 8\. Les détails accumulés

D’ailleurs, c’est la somme de tous ces risques encourus par Luc qui lui fait gagner cette 8e preuve. Le principe de base lors d’une garde-à-vue c’est de donner le moins de détails possibles et d’éviter les liens précédents. Le job des enquêteurs est justement le contraire: faire parler pour que vous vous emmêliez les pinceaux dans vos détails saugrenus. Luc garde la tête froide, sa plume ne tremble pas sous le poids des détails qui s’accumulent. Il dit la vérité. Mieux encore, il accumule les détails. L’effet est fantastique parce qu’une accumulation de preuves indirectes est encore plus efficace qu’une preuve directe.

 9\. Luc, l’auteur

Luc, notre auteur, n’est pas un romancier. C’est un médecin (Col 4.14). Et ça, c’est une aubaine pour notre époque où ceux qui détiennent la vérité ne sont pas avant tout les penseurs mais les logiques, les scientifiques. Il a utilisé une méthode bien précise pour collecter ses informations de première main des témoins oculaires (sans cacher qu’il ne l’est pas lui-même) et après étude de documents écrits. Luc agit comme un historien lorsqu’il écrit. Il applique la même rigueur dans sa rédaction que dans son métier. C’est un logique.

 10\. Le but de son livre

10ème et dernière preuve, le but clairement explicité du (des) livres que Luc a écrit:

> Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, d’après ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et qui sont devenus des serviteurs de la parole. Il m’a donc paru bon à moi aussi, qui me suis soigneusement informé sur toutes ces choses dès l’origine, de te les exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. – Lc 1.1-4

Vous remarquerez que ces 10 preuves sont essentiellement tirées des 7 premiers versets du chapitre 2 de l’Évangile selon Luc. Imaginez un peu si on avait étendu le spectre!

[1] Les connaisseurs remarqueront que le crux interpretum du v.2 n’est pas abordé dans cet article. Il n’est pas, à mon sens, contradictoire avec le sens de l’article.

Cet article a été publié une première fois le 14 décembre 2017.&nbsp;

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