Prédications TPSG

Noël, preuve de la fidélité de Dieu (Matthieu 1.18-25)

Union hypostatiqueNoëlPrédication

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Publié le

20 déc. 2023

Noël, cette fête païenne. Devrions-nous fêter Noël en tant que chrétiens? La fête de Noël n'est pas une institution biblique, mais nous avons tout de même des raisons de nous réjouir, car elle est occasion de rappeler la fidélité de Dieu.

La plupart des blogueurs TPSG sont également pasteurs. Aujourd’hui, tu peux toi aussi bénéficier de leurs enseignements grâce à notre podcast Prédications TPSG. Ces prédications, qui se veulent résolument textuelles et christocentriques, te feront redécouvrir le sens profond des Écritures et nourriront ta foi en Christ.

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Transcription de la prédication

Cette transcription a été générée automatiquement, n’hésitez pas à nous signaler toute erreur ou incohérence qui auraient pu nous échapper.

Bonjour à chacun, c'est un plaisir de se retrouver ce matin, un plaisir de vous voir ici, et puis un plaisir de vous retrouver vous aussi qui êtes chez vous. Alors on l'a dit, Noël c'est le temps des lumières, on a beaucoup parlé de lumière ce matin. Et justement, juste avant de parler de ce merveilleux message de Noël, j'aimerais prier. Père céleste, c'est vrai, tu es cette lumière qui est venue sur la terre en la personne de Jésus-Christ. On te prie, Seigneur, que cette lumière jaillisse dans nos cœurs ce matin; que tu viennes nous éclairer à l'écoute de ta parole; que tu viennes mettre en lumière tout ce qui nous éloigne de toi; que tu viennes éclairer notre compréhension de ta parole qui est l'expression de ta volonté, de ton caractère parfait. Sois béni, Seigneur. Amen.

Alors, on l'a dit, c'est le temps des lumières de Noël, et puis moi je me réjouis vraiment du marché de Noël (de l'année prochaine du coup). C'est un peu quelque chose que j'ai découvert en arrivant dans la région. Il y en a un à Bordeaux, mais ça n'a quand même rien à voir, soyons clairs, avec ce que l'on trouve dans la région. Le temps des bougies dans la maison, ça aussi c'est quelque chose que j'ai découvert en arrivant ici, les pains d'épice, le vin chaud, les cadeaux, les repas en famille. Enfin, ça c'est d'habitude, vous vous souvenez, comment ça se passe. Mais Noël, c'est aussi le temps des controverses. Il y a même une page Wikipédia qui recense les polémiques qui s'articulent, qui se cristallisent autour de la fête de Noël dans le monde. Et cette polémique, cette controverse, pose la question: comment considérer Noël, surtout dans un contexte laïque?

On se souvient de la polémique en France dans les années 2014-2016: la question était posée, est-ce qu'on a le droit de mettre des crèches dans les lieux publics, et partout dans le monde selon cette page, on voit une liste impressionnante dans beaucoup de pays. On se demande doit-on encore fêter Noël comme une fête religieuse et la question se pose aussi chez les chrétiens. On apprend sur cette page que, il y a même des endroits, certaines périodes où des chrétiens étaient interdits de célébrer Noël, et la question se pose chaque année. J'ai l'impression ici ou là: doit-on fêter Noël? Et si certains ici, ou chez eux, se posent la question: doit-on fêter Noël, je vous réponds "non, on ne doit pas fêter Noël". Rien ne nous le commande.

Mais si on se demande: "A-t-on de bonnes raisons de fêter Noël?" alors là je vous réponds "oui". Je pense effectivement que nous avons de bonnes raisons de fêter Noël, et en fait, on trouve les réponses à cette question à "a-t-on de bonnes raisons de fêter Noël?" quand on répond à une autre question: que fait-on à Noël? Et tout cela est résumé dans le message de Noël, c'est ce message que nous voulons encore proclamer ce matin, ce message dont nous voulons nous rappeler ce matin, ce message qui est la plus belle des nouvelles, comme l'a dit Jean Noël. On va le lire au début de l'évangile de Matthieu, le premier livre du Nouveau Testament, de la 2eme partie de la Bible, pour ceux qui ont cette Bible-là, c'est à la page 617.

Et je vais lire les versets 18 à 25 Matthieu 1, verset 18 à 25:

Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ: Marie, sa mère, était fiancée à Joseph. Or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l'action du Saint-Esprit. Joseph, son fiancé, qui était un homme juste et qui ne voulait pas l'exposer au déshonneur, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit: 'Joseph, descendant de David, n'aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l'enfant qu'elle porte vient du Saint-Esprit. Elle mettra au monde un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.' Tout cela arriva afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le Prophète: 'La Vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils, et on l'appellera Emmanuel,' ce qui signifie 'Dieu avec nous.' À son réveil, Joseph fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme chez lui. Mais il n'eut pas de relation conjugale avec elle jusqu'à ce qu'elle ait mis au monde un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Voilà la bonne nouvelle de Noël. La bonne nouvelle de Noël en Jésus-Christ: Dieu s'est fait homme pour venir nous sauver. En Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme pour venir nous sauver. Ce matin, je vous propose de regarder deux aspects de cette bonne nouvelle. La première, c'est qu'en Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme. La deuxième, en Jésus-Christ, Dieu est venu pour nous sauver.

En Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme. Si vous êtes familier des films de Noël, vous savez que souvent ils commencent mal, ou qu'il y a un obstacle qui arrive assez tôt dans les films de Noël, mais qu'ils finissent toujours bien. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le récit que nous fait Matthieu de ces événements commence très très mal. Et pour comprendre l'ampleur du malaise que nous rapporte Matthieu, il faut connaître les coutumes de l'époque. À l'époque, les fiançailles étaient déjà un engagement légal aux yeux du peuple et de la loi. Les fiancés, ici Marie et Joseph, étaient déjà engagés l'un envers l'autre, et c'est d'ailleurs pour cela que Matthieu, dans son récit, appelle Joseph l'époux de Marie, sa fiancée. Voilà comment ça se passait: les fiancés s'engageaient l'un envers l'autre, et ils restaient fiancés une année. Pendant ce temps, ils n'habitaient pas ensemble, et ils ne partageaient pas le même lit. Après un an, la cérémonie du mariage intervenait, puis c'était une cérémonie qui pouvait durer une semaine. Pendant cette cérémonie, en fait, le marié, le fiancé, allait prendre sa fiancée, et ils allaient tous les deux emménager ensemble. C'est à ce moment-là que les époux vivaient ensemble, et que le mariage pouvait être consommé.

Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que pendant ce temps de fiançailles qui était déjà un engagement aux yeux de la loi, l'infidélité était considérée comme un adultère. Et dès lors, on comprend mieux la réaction de Joseph. Imaginez la scène: ça fait longtemps que Joseph n'a pas vu Marie, et là, il sait qu'il va la revoir bientôt. Il est fou de joie, il va retrouver enfin sa fiancée, ils vont enfin pouvoir passer du temps ensemble. C'est vrai qu'il appréhende un peu parce que, vous le savez peut-être, l'année qui précède le mariage, le sujet de conversation principale, c'est les préparatifs. Il appréhende déjà le plan de table qu'il va falloir remanier une énième fois pour ménager les susceptibilités. Et vous savez que ce n'est pas facile de préparer une journée de mariage, alors imaginez une semaine de mariage. Mais Joseph ne pense pas à ça, il pense surtout à revoir Marie. C'est vrai qu'il n'est pas un grand organisateur, c'est vrai que toutes ces questions le dépassent, mais il pense à Marie. Elle arrive, et elle n'a pas le même visage que d'habitude. C'est vrai qu'elle sourit comme toujours, mais elle a l'air préoccupée. Elle s'approche de Joseph et lui dit: "Joseph, assieds-toi, il faut que je te dise quelque chose." En s'approchant, Joseph remarque son ventre arrondi, et là, son cerveau s'emballe, ses pensées s'agitent, son monde s'écroule.

Matthieu nous dit que Joseph était un homme juste. Qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire que Joseph veut respecter la loi de Dieu, et s'il veut respecter la loi de Dieu, il n'y a qu'une solution: c'est de divorcer, c'est de mettre fin à cet engagement. Mais comme Joseph a Marie, nous dit Matthieu, il ne veut pas l'exposer à l'humiliation d'un divorce public, et il propose de divorcer en privé. C'était une disposition que la loi permettait. On pouvait divorcer en présence de deux témoins seulement. Marie lui a expliqué, elle ne l'a pas trompé, elle n'a rien fait de mal, elle l'aime. Mais ce qu'elle lui dit est trop gros, comment le croire? "Je ne t'ai pas trompé, cet enfant vient de Dieu, cet enfant a été conçu du Saint-Esprit." Si on devait inventer une excuse, on ne choisirait pas celle-là. Elle n'a que très peu de raisons de mentir. Et Joseph dit: "Mais c'est impossible, c'est impossible, je ne peux pas croire cela." C'est exactement ce que Marie a dit à l'ange qui lui a annoncé qu'elle allait être enceinte. "Mais comment cela se peut-il, puisque je n'ai pas connu d'homme?", que lui répond l'ange. "Rien n'est impossible à Dieu." Mais Joseph ne peut pas le croire, et comme à Marie, un ange va apparaître à Joseph, et cet ange lui dit la même chose que Marie. Cet enfant, Joseph, a été conçu par Dieu, il vient du Saint-Esprit. Ce qu'elle te dit, Joseph, est vrai. Dieu lui-même est intervenu et explique tout cela arriva afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le Prophète:

La Vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils, et on l'appellera Emmanuel.

Matthieu ajoute, pour bien que l'on comprenne: Dieu avec nous, verset 23. Ce qui arrive, mes amis, c'est une intervention de Dieu. Dieu vient accomplir sa promesse. Ce qui se passe, c'est que Dieu est en train de faire ce qu'il avait promis dès le prophète Isaïe, comme on l'a entendu dans la vidéo. Cet enfant sera appelé Emmanuel, ce qui signifie "Dieu avec nous." Alors, on peut se demander: mais c'est quoi ce nom? Je ne comprends pas. On l'appellera Emmanuel, et dit à Joseph: "Tu l'appelleras Jésus." Est-ce que Emmanuel, c'était son deuxième prénom? Est-ce qu'il a deux prénoms? Est-ce que c'est un prénom composé? Non, Emmanuel n'est pas un nom par lequel on appelle quelqu'un, mais ici, désigne plutôt une description, un titre. Et ce qu'annonçait le prophète, qui est en train de se réaliser, dit l'ange à Joseph, c'est que, un jour, Dieu viendra au milieu de son peuple. Cet enfant qui va naître, c'est Dieu parmi nous. C'est un humain né d'une femme, mais c'est aussi Dieu conçu par le Saint-Esprit. C'est Dieu lui-même qui vient sur terre sous les traits d'un bébé. Et ça, c'est le miracle le plus extraordinaire et le mystère le plus grand du christianisme. En Jésus, Dieu s'est fait chair. Dieu s'est incarné. Et ne croyez pas que c'est naturel de croire cela. Cela n'a pas été naturel pour Marie. Cela n'a pas été naturel pour Joseph. Et cela n'est pas naturel pour nous.

Ce n'est que par la foi que nous comprenons et acceptons qu'en Jésus, Dieu s'est fait homme. Et cela devait être d'autant plus étonnant qu'à l'époque, les Juifs attendaient le Messie comme un guerrier conquérant. C'est lui qui devait venir délivrer son peuple. Et là, annonce l'ange: il vient dans toute la fragilité et la vulnérabilité d'un bébé. C'est la première bonne nouvelle de ce message de Noël, une bonne raison de fêter Noël, car en Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme.

On peut se demander: en quoi cela est une bonne nouvelle? Trois propositions que j'aimerais vous faire ce matin. La première, c'est qu'en Jésus-Christ, Dieu fait ce qu'il a promis. Dieu n'oublie pas ses promesses, et c'est un point que Matthieu veut vraiment souligner dans ce texte. Le passage de ce matin commence par: "Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ." Ici, "Christ" n'est pas le nom de famille de Jésus, c'est le mot grec qui veut dire Messie. Cela signifie "l'Oint", et c'était une pratique courante dans l'Ancien Testament de répandre de l'huile sur la tête de personnages importants. Mais quand on parle du Messie, du Christ, on pensait à autre chose. Le Messie, c'était l'homme que Dieu avait promis, celui qui devait naître dans la lignée de David à qui Dieu donnerait un règne éternel. Et ce que Matthieu veut nous faire comprendre très clairement ce matin, c'est que Jésus est le Christ. Regardez au verset 16, dans cette longue généalogie, et on finit avec Jacob, eu pour fils Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu'on appelle le Christ. Et un peu plus haut, regardez le premier verset du livre: "Voici la généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham." En une phrase, Jésus est le Christ, le Messie. C'est le fils de David que Dieu avait promis, mais c'est aussi le fils d'Abraham, auquel Dieu avait aussi fait une promesse: en lui, toutes les nations de la terre seront bénies. Jésus-Christ est l'accomplissement des promesses de Dieu, c'est ce que Matthieu veut nous faire comprendre ce matin. Et en fait, quand nous fêtons Noël, nous célébrons la fidélité de Dieu. Deuxième raison: en Jésus-Christ, Dieu nous bénit. Dieu parmi nous, Emmanuel, c'était une promesse, mais c'est aussi la plus grande des bénédictions. Comme on l'a entendu dans la vidéo, nous avons été créés pour être en relation avec Dieu, ce qui signifie que notre vie et notre bonheur dépendent de notre relation avec Dieu. À la création, Adam et Ève vivaient une parfaite harmonie, une parfaite communion avec Dieu. Mais cette harmonie a été brisée, la communion a été rompue. Mais Matthieu nous dit qu'en Jésus-Christ, Dieu est venu, il s'est approché de nous.

Il est l'Emmanuel, Dieu avec nous, et cette naissance, dans cette nuit bienveillante, on l'a chanté, ça devait être aussi une nuit bruyante. Ceux qui ont eu des enfants peuvent le confirmer: la première nuit, le bébé ne dort pas calmement dans cette nuit brillante. Dieu anticipe la plus grande des promesses: un jour, nous vivrons dans la présence glorieuse de Dieu. Quand nous célébrons Noël, nous célébrons la bonté de Dieu. Troisième bonne raison: en Jésus-Christ, Dieu compatit. Jésus-Christ est un homme, là encore, on l'a entendu tout à l'heure, vraiment humain, entièrement humain. C'est une bonne nouvelle, pourquoi? Parce que cela veut dire qu'il peut nous comprendre. La Bible nous dit que c'est parce qu'il est rendu semblable aux hommes, il est plein de bonté. Il peut comprendre ceux qui souffrent, il a vécu une vie humaine. Il peut compatir à nos épreuves, et quand nous fêtons Noël, nous célébrons la proximité de Dieu, nous célébrons la fidélité, nous célébrons la bonté, nous célébrons la proximité de Dieu. Mais la plus grande des raisons et la plus belle des nouvelles, c'est qu'en Jésus-Christ, Dieu est venu pour nous sauver.

Si vous me demandez, à moi ou à mon épouse, pourquoi on a choisi le prénom de notre enfant, la première raison qu'on vous donnera, c'est parce qu'on aime ce prénom. Il n'y a pas de raison cachée, pas d'explication complexe, pas de théorème. C'est juste qu'on l'aime. Mais si vous demandez à d'autres personnes, elles vous donneront peut-être une raison familiale. On a donné ce prénom parce que c'était le prénom d'un parent proche ou lointain. Si vous demandez à d'autres, peut-être vous donneront-ils une signification un peu plus symbolique. Ils ont donné ce prénom parce que ce prénom représente ou signifie quelque chose. Et si vous aviez demandé à Joseph pourquoi il a choisi d'appeler ce bébé Jésus, il vous aurait sûrement répondu que ce n'était pas eux qui avaient choisi le prénom. En fait, Joseph a donné le prénom de Jésus au bébé parce que c'est l'ange qui lui a dit de l'appeler Jésus. Et pourquoi encore une fois? On a vu tout à l'heure Emmanuel, maintenant Jésus. Pourquoi appeler cet enfant Jésus? Là encore, l'ange donne l'explication. Regardez au verset 21: "Car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." Et là, peut-être que dans la tête de Joseph, il y a un écho de l'école du dimanche à la synagogue, cette fois où Barthelemie avait enseigné le psaume 130, et peut-être que cette annonce de l'ange fait écho au verset 7 et 8, où on lit: "C'est lui, l'Éternel, c'est lui qui libérera Israël de toutes ses fautes." Jésus veut littéralement dire "l'Éternel sauve". Et là, encore une fois, les Juifs attendaient un libérateur. Ils attendaient celui qui allait les libérer de l'oppression, celui qui allait lever le joug politique des Romains, celui qui allait les débarrasser de l'envahisseur et qui leur rendrait leur liberté.

Finalement, les choses n'ont pas beaucoup changé. Ce que les hommes attendent en général de Dieu, c'est que Dieu les délivre de ce qu'ils pensent être une entrave à leur bonheur et à leur liberté. Ils attendent que Dieu les délivre, les libère de ce qui les empêche de vivre une vie de paix et de bonheur. Mais Dieu, par la naissance de Jésus, nous dit que le problème est plus profond et la libération est plus grande. Le problème n'est pas extérieur, le problème ne sont pas les autres. Ce qui nous empêche vraiment d'être heureux et libre, ce ne sont pas nos circonstances, c'est un problème intérieur. En fait, il faut que Dieu nous libère non des autres, mais de nous-mêmes, de notre péché. Et le nom de Jésus était le plus significatif: libérer l'homme de son péché, telle était sa mission. Le nom de Jésus annonçait déjà sa mission, et c'est la deuxième bonne nouvelle de Noël: en Jésus-Christ, Dieu est venu pour nous sauver.

En fait, quand nous fêtons Noël, nous anticipons Pâques, et comme l'a dit un théologien, Jésus a pris notre nature à Bethléem pour prendre notre mort à Jérusalem. Si on veut le dire autrement, la crèche annonce la croix. La crèche annonce la croix. Jésus-Christ est né pour accomplir sa mission, mourir à notre place, ressusciter pour que nous ayons la vie en lui. Et quand nous regardons dans la crèche, nous voyons le petit Jésus, mais ne vous y trompez pas. Ce petit Jésus que vous voyez dans la crèche, c'est le sauveur des hommes, c'est Dieu lui-même qui s'est fait homme. En regardant dans la crèche, vous voyez le seul qui peut apporter la paix et la joie auxquelles nous aspirons tous, le seul qui peut rétablir notre relation avec Dieu en nous libérant du péché. C'est ça, le message de Noël: en Jésus-Christ, Dieu s'est fait homme pour venir nous sauver.

Et ce message est pour nous ce matin une source de grand réconfort. Parce qu'il est un homme, Jésus-Christ peut nous comprendre dans nos luttes, et parce qu'il est Dieu, Jésus-Christ peut nous sauver de nos péchés. C'est cette bonne nouvelle que nous voulons célébrer, c'est cette bonne nouvelle que nous voulons proclamer et partager en cette période de Noël. Et c'est cette raison qui met fin à toutes les controverses, c'est cette raison qui nous pousse à répondre: "A-t-on de bonnes raisons de fêter Noël?" Oui, un grand oui, parce que Dieu est devenu un enfant pour que nous devenions enfants de Dieu. Je vais prier pour conclure.

Père céleste, Dieu de gloire, quel message extraordinaire! La venue de Dieu dans un enfant nous dépasse, mais il nous réjouit. Ce que nous n'aurions pas pu imaginer, ce que nous ne pouvons pas espérer, tu l'as fait pour nous. Alors que tous les hommes essaient d'aller vers toi, toi, tu es venu vers nous. Jésus a pris notre condition, s'est humilié, a connu toutes les limitations que nous connaissons, mais il était parfait, pur, et saint. Il a porté ta condamnation pour que nous puissions marcher dans la justice en lui. Nous te rendons notre adoration, Seigneur, pour cette nouvelle, et conduis-nous dans ces jours prochains alors que nous passerons du temps en famille. Pour certains, ce temps est précieux, et nous voulons nous rappeler du message le plus extraordinaire: en Jésus, Dieu s'est fait homme pour venir nous sauver.

Viens garder nos cœurs dans la paix et la joie en cette période, et garde nos yeux tournés vers toi, pour que nous puissions considérer Jésus comme le cadeau des cadeaux, le plus beau présent, la plus belle nouvelle qui puisse nous être faite aujourd'hui. Et cette nouvelle, nous voulons la partager autour de nous en disant: "Tournez les yeux vers ce bébé. Ce bébé est le sauveur de l'humanité. Il nous délivre de notre péché et nous fait entrer dans la vie éternelle avec Dieu." Sois béni, Seigneur. Amen.